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Bienvenue dans le blog du Syndicat d entreprise CGT WOLSELEY qui regroupe les enseignes suivante:
PBM
LES CHARPENTES FRANCAISE


LE PORT DES TROIS BOIS
Wolseley France c'est un CA de 2,8 milliards d'euros, 10 000 salariés et 800 points de vente.
Il nous a apparu necessaire d avoir une communication aupres des salaries du groupe
en creant ce blog
et une autre vision de l entreprise celle de vos representants Syndicaux:
Apres les multiples PSE ( plan social) qui ont decimès nos effectifs et les conditions de travail qui ne cesse de se degradèes sous le couvert de la rentabilitè d un fond de pension

Le temps de la mobilisation et des propositions d amelioration de nos conditions de travail et de renumeration est venue

Ce n est QUE TOUS ENSEMBLE que nous y arriverons!
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.les élections approchent et nous aurons besoin de votre soutien votez pour la CGT avec vous nous saurons faire avancer vos droits !!

Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !


Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.























BOURCIER Pascal et son équipe

BOURCIER Pascal et son équipe
LES ELUS CGT DE l’UES Wolseley France Bois et Matériaux / PBM Développement . BOURCIER Pascal Coordinateur groupe CGT WOLSELEY ET BM et également membre élu de la commission évecutive fe la fédération C.G.T FNSCBA à Montreuil

Décisions stratégiques

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ADHESION AU SYNDICAT CGT WOLSELEY

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lundi 19 mars 2007

Comme plusieurs dizaines de milliers de salariés (es) qui l’ont fait, vous envisagez de rejoindre la CGT.
Quelles que soient vos motivations, vous exprimez ainsi la volonté de ne pas rester isolé (e), d’être acteur, actrice de votre avenir, de prendre en main vos affaires

PDF - 38.5 koBulletin d’adhésion à télécharger
La CGT vous invite à prendre votre place dans l’action et l’activité syndicale, à vous investir, à vous y épanouir, car la CGT ce n’est pas les " autres ", qu’ils soient responsables ou délégués, élus ou mandatés. La vraie force de la CGT, c’est l’action conjuguée et cohérente de ses 700 000 adhérents (es) pour améliorer la situation de toutes et tous.











ETRE SYNDIQUÉ(E) A LA CGT OUVRE DES DROITS :

Droit de participer et de décider

La CGT fait le choix de la démocratie. Elle décide de ses orientations avec les syndiqués (es).

Etre citoyen dans le syndicat est au cœur de la vie syndicale : donner son opinion, débattre et participer à la prise de décision, s’impliquer dans la vie syndicale, y exercer des responsabilités si on le souhaite.

Droit de se former

La formation syndicale est un droit pour tous les salariés et les privés d’emploi, qu’ils soient syndiqués ou non, sous réserve que la formation soit dispensée par une organisation syndicale représentative.

Chaque salarié a le droit de s’absenter 12 jours par an en formation syndicale. Toutefois le total des jours d’absence annuel dans une entreprise est limité (par exemple : 36 jours pour 50 salariés et 60 jours pour 100 salariés). La CGT revendique l’augmentation de ces droits.
Les modalités sont similaires dans les secteurs public et privé, même si elles se réfèrent à des bases législatives différentes (Code du travail pour le secteur privé, statuts pour les fonctionnaires ou les entreprises publiques).
La différence porte sur la couverture salariale de l’absence : il n’y a pas de perte de salaire dans le secteur public. Pour le privé, sauf en cas d’accord d’entreprise, la compensation est souvent très faible. La CGT revendique la prise en charge intégrale des salaires pour tous.

La CGT ambitionne la participation de tous les syndiqués à la formation syndicale dès leur adhésion.

La CGT propose plusieurs types et niveaux de formation, de caractère général ou spécifique, ouverts à tous les syndiqués, qu’ils aient ou non des responsabilités syndicales

Ces formations sont organisées, selon les cas, à différents niveaux : l’entreprise, local régional, national…
Pour en savoir plus : http://www.formationsyndicale.cgt.fr/

Droit à l’information

La CGT dispose d’une presse fédérale dont l’objectif est d’être utile à la réflexion de chacun (e) pour se forger son opinion, participer à l’échange collectif pour décider ensemble.
Ouverte sur le monde du travail, utile pour solidariser les intérêts de tous, construire les luttes qui unissent au plan local et national, européen et mondial.
L’Aplomb, les informations fédérales, La com. fédérale, La Nouvelle Vie ouvrière, hebdomadaire d’actualités, pour tous les syndiqués (es).
Options, bi-mensuel pour les ingénieurs, cadres, techniciens.
Retraite Construction et Vie Nouvelle pour les retraité(e)s.

POURQUOI UNE COTISATION SYNDICALE La cotisation syndicale versée régulièrement par le syndiqué matérialise son appartenance à la CGT et constitue un élément vital au financement de l’activité de toute la CGT, du syndicat qui mène l’action à l’entreprise jusqu’à la Confédération. Elle garantit son indépendance à l’égard du patronat et des pouvoirs publics.

De combien ?

La cotisation fixée statutairement à 1 % du salaire net est un principe d’égalité. Chaque adhérent cotise proportionnellement à ses revenus.

Pour une gestion pratique et régulière, la CGT, ses organisations pratiquent et encouragent le prélèvement automatique des cotisations syndicales.

CONTACT M BOURCIER OU M KOZIK

BOURCIER TEL 06 69 67 17 00 Pour PBM/ISB

KOZIK TEL 06 70 03 71 71 Pour ISB















COMPTEUR DE VISITE

Vos Delegues Syndicaux CGT Wolseley


WFBM
: Bourcier Pascal tel 06 69 67 17 00 DS WFBM pascal.bourcier@wolseley.fr Guidez Mickael tel 06 26 09 81 72 RS WFBM : Castel Bernard tel 06 70 80 52 37 DS WFBM : Perruche Guy tel 06 87 74 75 59 DS BM : Thiebault Thierry DS WFBM: Kozik jlouis tel 06 70 03 71 71 DS BM jeanlouis.kozik@sfr.fr : Srowoda jpaul tel 06 13 82 91 63 DS



vendredi 20 juillet 2012

Wolseley met en vente sa filiale française, l'ex-Pinault Bois & Matériaux


Le groupe est présent en France à travers Réseau Pro et Silverwood. Il compte environ 5.400 employés réalisant un chiffre d'affaires de 1,3 milliard de livres. Les activités françaises sont jugées pas assez rentables.


Wolseley, le distributeur de matériaux de construction basé en Suisse et membre du FTSE100, l'indice des plus grandes valeurs de la Bourse de Londres, réfléchit à se retirer du marché français sur lequel il emploie environ 5.400 personnes.
Ayant annoncé être confronté à « des conditions de marché difficiles » en Europe continentale, le numéro un mondial de la distribution de produits de plomberie -entre autres types de produits- a en effet décidé d'accélérer son plan de cessions de ses activités les moins rentables. Avec une marge de 2,7 %, contre 4,8 % pour l'ensemble du groupe, la branche française est visée, bien que le groupe ait assuré il y a quelques mois que des cessions en Europe étaient exclues.
Wolseley réalise en France des ventes de 1,24 milliard d'euros, après avoir récemment cédé à Point P, du groupe Saint-Gobain, son enseigne de produits sanitaires Brossette, qui représentait près d'un tiers du total, pour 186 millions d'euros. Il détient aujourd'hui la chaîne de magasins de matériaux Réseau Pro (environ 300 points de vente) qui emploie plus de 3.100 salariés et qui n'est autre que l'ancienne chaîne Pinault Bois et Matériaux racheté à PPR en 2003. Wolseley France contrôle également l'enseigne Panofrance. L'entreprise est également importateur et transformateur de bois notamment sous la marque Silverwood, qui compte 41 implantations et environ 1.000 salariés, selon son site Internet.
Pas de fermeture de l'activité
Une cession n'est pas certaine, faisait savoir mardi un porte-parole de Wolseley, en expliquant que l'examen du dossier ne faisait que commencer. Le groupe pourrait ne pas tout céder en bloc ou trouver un partenaire pour une coentreprise. Il fait remarquer que les marges dans le bois sont meilleures que chez Réseau Pro. Wolseley pourrait également restructurer son dispositif en fusionnant par exemple quelques magasins. Des emplois seraient alors sans doute menacés. Son directeur financier John Martin a estimé mardi en tout cas « inconcevable » une fermeture de l'activité française.
« Sur la plupart de nos marché, nous sommes leaders ou presque, a expliqué John Martin. [En France],nous sommes bien plus petit et il n'y a pas de perspectives réalistes de devenir leader. En outre, la rentabilité en France est inférieure à celle du reste du groupe. Cela a été le cas depuis de nombreuses années et cela ne rend pas très confiant pour investir dans ce pays. » Wolseley a une part de marché de 7 % avec Réseau Pro derrière Saint-Gobain qui est quatre fois plus gros.
Les Etats-Unis, premier marché
« Sortir d'un pays qui a causé des difficultés pendant des années a du sens », a estimé Flor O'Donoghue, analyste chez Davy Research dans une note à ses clients. La France ne devrait représenter que 5 % des profits au cours de l'année en cours, selon elle.
Le consensus des analyste suivant Wolseley table pour l'exercice fiscal clos au 31 juillet sur des ventes de 13 milliards de livres, dont plus de 40 % réalisées aux Etats-Unis, son premier marché, et un profit de 659 millions. Mais le groupe a annoncé qu'il allait déprécier la valorisation comptable de ses activités françaises de 136 millions et éliminer une grande partie de la « survaleur » de ses activités danoises, en difficultés, qui est évaluée dans ses livres à 394 millions. Il est donc possible que les comptes basculent dans le rouge En Bourse, le cours de Wolseley s'est déprécié de 3 % environ pour un cinquième jour de replis de suite.
NICOLAS MADELAINE, CORRESPONDANT À LONDRES

mardi 17 juillet 2012

Retraite à 60 ans


Un décret qui change la donne
mardi 3 juillet 2012, par F. Dayan
A l’occasion du conseil d’administration du régime général de retraite (CNAV), le 27 juin, la CGT a approuvé le projet de décret permettant un retour partiel au départ à 60 ans, mais demande des améliorations, en particulier pour les femmes.
La CGT a fermement combattu les dernières réformes qui ont conduit à un allongement de la durée de cotisation et rendu de plus en plus inaccessible une retraite à taux plein. Elle s’est donc félicité (voir le communiqué) de la publication du décret du gouvernement Ayrault qui permet de revenir clairement à l’objectif d’un droit à 60 ans pour un certain nombre de travailleurs. Cette étape positive est aussi une décision marquante qui rompt avec les politiques menées partout en Europe.
Mais il ne peut s’agir que d’une étape, dans une dynamique de retour aux 60 ans pour tous. Dans cette perspective, la CGT entend, notamment lors de la conférence sociale des 9 et 10 juillet remettre sur la table des chantiers importants pour réformer les retraites :
Description : -Sur la reconnaissance de la pénibilité
Ce décret n’améliore pas les possibilités de départ pour les salariés concernés par la pénibilité. Outre qu’un départ à 60 ans n’est pas une solution suffisante, la plupart des salariés en pénibilité ne réuniront pas les conditions de ce décret, en raison notamment d’une prise en compte insuffisante du chômage.
Description : - 
Concernant les minima de pension
Ces derniers ayant été très dégradés par les dernières réformes, tant le minimum contributif (MICO) du régime général que le minimum garanti (MG) de la Fonction publique.
Description : - 
Concernant le financement
La problématique du financement doit être remise en avant, car la réforme Fillon comme les précédentes n’ont absolument pas garanti des ressources pérennes pour les régimes de retraite. Elles se sont bornées à réduire la couverture sociale retraite sans affronter le défi démographique qui suppose de trouver des recettes nouvelles dan,s un autre partage des richesses. Sur ce sujet, la CGT a des propositions qu’elle entend verser au débat.
Présentation technique du décret
L’objet du décret est ainsi libellé : « ouvrir droit à la retraite anticipée à soixante ans pour les assurés justifiant de la durée d’assurance cotisée requise pour leur génération et ayant commencé à travailler avant vingt ans ».
Description : - Il s’agit d’une remise en cause partielle de la mesure de report progressif de l’âge de départ jusqu’à 62 ans imposé par la loi Sarkozy de novembre 2010.
Description : - Cette correction se fait par le biais d’un élargissement des dispositions départ anticipé carrières longues.

Qui est concerné ?


Ouvrir le tableau des conditions de mise en oeuvre du décret
Le décret concerne les salariés (tous régimes) qui, à leur soixantième anniversaire, réuniront les trois conditions cumulatives suivantes :
Description : - avoir la durée nécessaire pour le taux plein (164 trimestres pour la génération 1952, 165 pour les générations 1953 et 1954, 166 à partir de la génération 1955). NB : Dans cette durée exigée, un certain nombre de trimestres validés peuvent être retenus (voir pt 1-3 ci-dessous et renvoi [1] du tableau) ;
Description : - avoir travaillé avant l’âge anniversaire de 20 ans ;
Description : - et totaliser 5 trimestres cotisés au 31 décembre de l’année du vingtième anniversaire ou 4 trimestres pour ceux nés au 4ème trimestre.

Modalités de mise en oeuvre du décret
Voulant une mesure rapidement applicable, le gouvernement a procédé par voie de décret. Il a choisi de s’appuyer sur le dispositif existant de dérogation à l’âge, à savoir le dispositif « carrière longue ».
Le texte publié en tout début juillet sera applicable aux pensions liquidées à compter du 1er novembre 2012.
L’application est décalée à 2016 pour le régime de la Banque de France et 2017 pour les autres régimes spéciaux.

Conséquences pratiques
Le décret introduit des améliorations dans les conditions de durée concernant les carrières longues.
Description : - Pour un départ à 60 ans, suppression de la condition d’avoir 8 trimestres de durée en plus de la condition de durée nécessaire pour le taux plein. Cela revient à réduire de deux ans la condition de durée d’assurance exigée. Pour un départ à 58 ou 59 ans selon l’année de naissance, condition de 4 trimestres supplémentaires au lieu de 8 (cf. tableau).
Description : - Elargissement du nombre de trimestres « réputés cotisés » : aux 4 trimestres de service national et 4 trimestres de maladie/maternité/accidents du travail déjà retenus, sont ajoutés 2 trimestres au titre de la maternité et 2 trimestres au titre du chômage.

Quel financement ?
Ce nouveau droit est accompagné d’une mesure de financement qui consiste en une augmentation, sur cinq années, des taux de cotisation vieillesse des salariés et des employeurs.
Le décret prévoit une augmentation progressive de 0,5 point sur 5 ans, par paliers de 0,1 point, soit 0,05 au titre de chacune des parts salariale et employeur. Ces augmentations interviendront dès le 1er novembre 2012, jusqu’en 2016 (décalage à 2016 et 2017 pour les régimes spéciaux).
A noter que, pour les fonctionnaires, cette augmentation s’ajoute au programme de hausses déjà mis en œuvre par la réforme de 2010 pour une période qui court jusqu’en 2020.

La CGT sort les vrais chiffres de PSA


Fermetures et dégraissages injustifiables !


« Il n’y a aucune raison que PSA annonce le moindre plan de suppressions d’emploi et encore moins de fermetures d’usine ». Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT - PSA Aulnay fait la preuve, dans un communiqué de presse daté du 8 juillet 2012, que« les ventes sont loin d’être en recul et que PSA n’est absolument pas en difficulté. Au contraire, c’est un groupe multimilliardaire. ».
L’opinion publique a, selon lui, assisté à « une véritable campagne mensongère de la part de la direction de PSA qui voudrait faire croire que les ventes de voitures pour le premier semestre ont considérablement chuté ».
A la veille du comité central d’entreprise où la direction doit annoncer l’ampleur de la restructuration du groupe, « il était impératif, pour PSA, d’annoncer une baisse des ventes et de rendre catastrophique la situation pour mieux justifier l’injustifiable ! », précise Jean-Pierre Mercier, avant de rappeler les chiffres records de 2010, ayant atteint 3 600 000 véhicules vendus et ceux de 2011, qui s’élevant à
3 550 000.
De plus, en décidant de suivre l’embargo sur l’Iran -2e marché pour le groupe, après le marché français-, suite à l’alliance avec la General Motors, « PSA a fait une croix sur une vente de plus de 450 000 véhicules par an ». En maintenant ses ventes en Iran, le groupe aurait dû annoncer le même niveau de ventes que celui de l’année dernière -un des meilleurs cru de son histoire.
« Évidement, conclut Jean-Pierre Mercier, en annonçant un même niveau de ventes mondiales qu’en 2011, il devient plus difficile à PSA de justifier l’injustifiable : la fermeture de l’usine d’Aulnay ainsi que le vaste plan de suppression d’emploi dans le groupe. »

dimanche 8 juillet 2012

Point de presse du 5 juillet 2012


Introduction liminaire du secrétaire général de la CGT lors du point de presse du 5 juillet 2012
La CGT s’est félicitée du principe de cette conférence qui marque une posture plus volontariste du gouvernement en matière de dialogue social.
La CGT considère qu’il faut faire progresser à cette occasion la démocratie sociale. Nous nous félicitons de la réunion sur ce thème le 9juillet avec le président de la République, en préambule à la Conférence sociale.
Comme j’ai eu l’occasion de le souligner lors de la rencontre organisée en juin par le Premier Ministre, le président de la République et le gouvernement doivent tenir compte des aspirations des salariés à plus d’écoute des syndicats et à plus de prise en compte de leurs attentes pour de réels changements de politique économique et sociale.
Comme sur l’ensemble des sujets en discussion, la CGT fera part de ses propositions et revendications qui portent dans trois directions sur la démocratie sociale :
· La production des normes sociales,
· Les institutions représentatives des personnels et leurs attributions,
· Les droits et les moyens syndicaux.
J’en cite quelques-uns pour l’exemple :
· La reconnaissance de droits nouveaux en faveur des salariés pour intervenir dans les entreprises,
· La reconnaissance du droit syndical interprofessionnel,
· Mettre fin à la discrimination dans les moyens matériels et financiers entre organisations d’employeurs et salariés,
· Réformer la représentativité des organisations d’employeurs,
· Faire respecter la liberté syndicale sur le lieu de travail.
La Conférence sociale sera un moment important. Nous jugerons de la réussite de cette conférence en fonction du degré de prises en comptes de nos propositions.
La CGT a beaucoup insisté sur la nécessité de lier étroitement les choix économiques aux dossiers sociaux qui définissent le périmètre des tables rondes à partir desquelles le dialogue va s’organiser avec le gouvernement.
Il y a à l’évidence des questions économiques lourdes qui relient les différents thèmes retenus.
La plus centrale tourne autour du choix de l’austérité renforcée ou d’un nouveau type de croissance créateur d’emploi.
Le Sommet européen des 28 et 29juin a certes adopté quelques mesures d’urgence pour parer au plus pressé mais comme la CES l’a affirmé, on peut douter que ces mesures soient à la hauteur des défis auxquels l’Union européenne doit répondre pour regagner la confiance des travailleurs et des citoyens.
Nous sommes bien loin de la perspective d’un « contrat social pour l’Europe » porté par l’ensemble du mouvement syndical.
Il y a des attentes contradictoires qui s’expriment avant la Conférence. Le patronat, s’il prend acte du changement de majorité politique continue de peser de tout son poids pour que le cap soit maintenu en matière de flexibilité du travail et d’allègement du coût du travail.
Le changement doit justement consister à tourner le dos aux vieilles recettes qui n’ont pas marché.
C’est bien la dévalorisation du travail qui est à l’origine de la crise systémique du système économique et il est donc faux, comme l’affirme MadameParisot, que les difficultés économiques et le chômage seraient liés à un coût du travail trop élevé en France. Le coût du travail, productivité horaire du travail incluse, est en-dessous de la moyenne de l’Union européenne.
Toute mesure qui s’appuierait sur un tel postulat aurait des effets négatifs sur la sortie de crise et sur l’emploi.
Le rôle de l’Etat doit être fondé sur une vision stratégique et de long terme. La CGT considère qu’il n’y aura pas de solution durable en matière d’emploi, de pouvoir d’achat ou de redressement productif s’il n’y a pas un ensemble de mesures permettant de s’extraire de la recherche de la rentabilité financière de court terme qui domine dans les entreprises.
Plusieurs propositions concrètes formulées par la CGT sur les différents thèmes revendicatifs visent à modifier en profondeur les choix de gestion dans le sens de l’intérêt du pays comme dans l’intérêt des salariés.
C’est notamment le cas de la remise à plat complète des aides et exonérations fiscales et sociales aux entreprises qui s’élève à 172milliards d’euros, soit près de 4fois l’impôt que versent les sociétés.
Si les deux jours de conférence ne permettront pas à l’évidence d’approfondir toutes les questions posées, la CGT attend, au-delà de négociations à engager, des mesures immédiates qui appellent une expression du gouvernement.
La CGT considère qu’il est urgent en plusieurs domaines d’obtenir de premières décisions concrètes en faveur des salariés.
· Nous avons notamment mis en avant l’égalité salariale femmes-hommes où il faut maintenant instituer des sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas la loi,
· On pourrait faire de même pour les employeurs pratiquant des minimums de branche inférieurs au SMIC pour booster la négociation sur les grilles de rémunération,
· On pourrait aussi majorer les heures complémentaires à 25% (puis 50%) pour les salariés à temps partiel. Ou encore créer une « sur cotisation » employeur destinée à dissuader ceux-ci à recourir aux emplois précaires ou aux emplois à temps partiel subi,
· Il faut convoquer d’urgence la Commission nationale de lutte contre le travail illégal qui représente au moins l’équivalent de 4points de PIB et qui porte un grave préjudice aux finances publiques et au financement de la protection sociale.
Dans le même ordre d’idée, la situation des travailleurs sans-papiers doit être réexaminée sous l’égide du Ministère du Travail,
· Il y a urgence à prendre toutes les mesures nécessaires pour stopper la fermeture de sites, les plans de licenciements et donner les droits suspensifs aux salariés sur les choix stratégiques, redéfinir le licenciement économique (voir décision Cour de Cassation Sodi Medical),
· La suppression de la Loi TEPA, l’augmentation des effectifs à Pôle Emploi avec l’objectif d’un agent pour accompagner 60demandeurs d’emploi, la consolidation de l’AFPA, le rétablissement de l’AER (Allocation Equivalent Retraite) supprimée au1erjanvier2011 pour les seniors au chômage afin de leur assurer un revenu de remplacement ou de complément,
· Il ne doit plus être possible de conjuguer dans une même entreprise des périodes de chômage partiel et des périodes où l’on impose des heures supplémentaires,
· Il faut une remise à plat du dispositif de rupture conventionnelle du contrat de travail qui donne lieu à de nombreux abus.
La CGT considère que les exigences de rentabilité financière sont la première cause de la désindustrialisation. Ces exigences minent la rémunération du travail, l’investissement dans les productions, la recherche et l’innovation.
L’état stratège et développeur doit se donner les moyens de ses ambitions, au service de l’intérêt général.
La CGT préconise de fixer l’objectif de créer un million d’emplois à l’horizon 2017, ce qui contribuerait au plein emploi car un emploi industriel génère quatreemplois induits dans le reste de l’économie.
Il faut équilibrer les rapports donneurs d’ordre / sous-traitants, porter la part du PIB consacrée à la recherche et développement à 3% à l’horizon 2017 et limiter les dividendes versés aux actionnaires à 10% de l’excédent brut d’exploitation de l’entreprise.
Il est nécessaire d’assurer des financements appropriés : un pôle financier public et des crédits sélectifs et à taux réduits pour les PME et les collectivités territoriales doivent y contribuer.
Après la mesure très décevante prise au 1erjuillet sur le SMIC et la confirmation d’un tassement global des rémunérations en 2011, il est nécessaire que la Conférence sociale puisse fixer un cap plus stimulant.
La remise à plat totale du système d’exonération de cotisations sociales est une urgente nécessité. Chacun le sait, ce système est une véritable « trappe à bas salaire ». Il s’agit aujourd’hui de renverser ce mécanisme qui consiste en réalité à subventionner des employeurs dont la grande masse n’est pas exposée à la concurrence internationale, sans aucune contrepartie en matière de création d’emploi ou d’augmentation des salaires.
La CGT se refuse d’entrer dans la querelle stérile consistant à opposer hausse du SMIC et progression générale des salaires. Instaurer des mécanismes de sanctions contre les employeurs pratiquant des minimas de branche inférieurs au SMIC et relancer des négociations de branche à dater dans un calendrier court permettrait de dynamiser la négociation salariale.
Une attention particulière doit être accordée aux salariés des TPE dont le salaire moyen mensuel à temps complet est de 1330euros bruts inférieur à ceux des entreprises de plus de 1000salariés.
Nous rappelons nos revendications en matière de retraite qui portent notamment sur le rétablissement du droit au départ à la retraite à 60ans et la reconnaissance de la pénibilité des métiers en consolidant le système actuel de retraite par répartition.
Les discussions doivent débuter dès que possible.
La question du financement de la protection sociale est essentielle pour assurer la pérennité de notre système solidaire de sécurité sociale. Cela nécessite une réforme du financement des cotisations employeurs, notamment par l’institution d’une modulation des cotisations en fonction de la politique des entreprises en matière d’emplois et de salaires.
La situation dans les différentes fonctions publiques appelle un bilan contradictoire des réformes actuellement en cours avant d’officialiser des mesures négatives portant sur l’emploi et les missions au service de la population.

mardi 3 juillet 2012

Durée du travail


Audition de la CGT devant la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les femmes et les hommes de l’Assemblée Nationale

Il y a un an ici même, au cours d’une audition portant sur la réforme des retraites, nous avions souligné que les inégalités que l’on constate en matière de retraite sont le fruit des inégalités tout au long de la carrière.
Malgré ce constat unanime la loi a été votée. Son seul point positif , l’intégration comme salaire des indemnités journalières maternité ne sera appliqué que pour les naissances futures et donc ne concernera pas toutes les femmes qui vont partir à la retraite dans les 20 ans à venir et qui plus nombreuses encore devront repousser l’âge de départ à 67ans. Certains ont dit dans ce débat sur les retraites que le taux d’activité des femmes progressant (il reste plus faible que celui des hommes) les écarts devraient disparaître.
Et, bien que l’allongement des études ait accru le niveau de qualification , surtout des femmes, qui sont plus diplômées que les hommes , le niveau des rémunérations s’est dégradé et l’écart reste à 27% des rémunérations brutes annuelles.
La crise n’incite guère à penser que la situation pourrait s’améliorer. Le temps partiel et la précarité étant la caractéristique des embauches d’aujourd’hui. De 2008 à 2009 le temps partiel passe de 32 à 38,6% chez les jeunes femmes de moins de 24 ans : ce n’est pas le temps choisi pour charge de famille qui joue ici. C’est une voie d’entrée dans la vie professionnelle pour les femmes et aussi de plus en plus pour les hommes.
C’est aussi comme le montrent certaines études une voie de sortie de la vie active mais là encore subie le plus souvent. Les emplois à temps partiel sont majoritairement occupés par des femmes (82% soit 3,3 millions de femmes). La situation continue à s’aggraver et certaines mesures, comme le RSA, ne favorisent pas l’emploi à temps complet.
Le temps partiel est majoritairemnet peu qualifié et concentré sur certaines professions du soins et des services secteurs très féminisés. C’est devenu la norme dans certains métiers :la majorité des caissières et des caissiers sont à temps partiel, 76% des femmes de ménages et des emplois de service à la personne.
Dans certaines professions comme les centres d’appels, psychologues, techniciennes de laboratoire, cette forme d’emploi gagne…. Il est aussi caractérisé par des formes d’emploi précaires et d’horaires atypiques, décalés, morcelés en complète contradiction avec une articulation vie profesionnelle/ vie personnelle.
Il est aussi massivement mal rémunéré, du fait des secteurs qu’il recouvre, de la précarité. Les femmes représentent 80% des très bas salaires et dans 74% elles sont à temps partiel , ce qui leur donne des ressources inférieures à 800 euros par mois. La pénalisation des salariées concernées est réelle sur leurs salaires, sur leur déroulement de carrière, les promotions…si en plus elles ont choisi , elles n’auraient pas le droit de présenter des exigences ! Pourtant les salariées qui « choisissent » un temps partiel par exemple à 80% pour s’occuper de leurs enfants le mercredi, pour des raisons multiples qui font douter d’un véritable choix, voient-elles leur charge de travail diminuer ? Sont-elles remplacées pendant leurs absences ? voient-elles leurs conditions de travail s’améliorer notamment dans leurs rapports avec les collègues et la hiérarchie ?
Au contraire les salariés à temps partiel sont ceux qui subissent l’intensification du travail la plus forte (branche du nettoyage par ex) Les propositions de la CGT travaillent à la promotion de l’égalité salariale et professionnelle, au meilleur partage des taches entre les femmes et les hommes, à la reconnaissance des métiers souvent sous estimés dans leur rémunérations comme dans l’inconscient collectif. Au prétexte que cette façon de travailler peut intéresser les femmes en raison de leurs charges de famille le temps partiel est devenu une méthode de gestion des effectifs dans certaines entreprises.
La CGT préconise que l’on renchérisse le temps partiel et que l’employeur supporte des cotisations sociales équivalentes à celles d’un temps complet . A minima il doit acquitter celles qui permettent d’obtenir les droits sociaux : droits aux indemnités de chômage, de maladie, de retraite (+200 h/trim pour la maladie, + de 800 h/an pour la retraite..) y compris dans les régimes complémentaires.
La CGT demande la refonte de tous les contrats de travail créés par le gouvernement ou sous son autorité pour faire progresser l’emploi stable et à temps plein.
Les notions de "prorata temporis" doivent être supprimées afin que les salarié-e-s en contrats temporaires ou à temps partiels aient les mêmes droits que les salarié-e-s à temps plein et en C.D.I. (accès à la formation professionnelle continue, protection sociale, droit social et syndical), et permettre que les droits soient cumulables et transférables.
L’alignement du droit social des PME et TPE sur celui des grandes entreprises doit devenir la règle : majoration et comptabilisation des heures supplémentaires, salaires, durée du travail, etc.notamment majorer les heures complémentaires à l’instar des heures supplémentaires.
L’information des personnes doit être complète sur tous leurs droits et le retour à temps complet favorisé. Une négociation doit être rendue obligatoire dans les branches professionnelles les plus utilisatrices : commerce , nettoyage, aides à la personne… pour aller vers un allongement des temps partiels jusqu’au temps complet, limiter les coupures..
Les femmes et les hommes sont de plus en plus conscients de la difficulté de concilier activité professionnelle et vie familiale ou personnelle. La position des femmes et des couples risque donc de changer beaucoup en fonction des services que la société pourra leur offrir. C’est une question à ne pas négliger. Si le taux de fécondité est de 2 enfants par femme aujourd’hui, c’est précisément parce que, pendant une longue période, la France a tablé sur l’accueil des jeunes enfants, la scolarisation précoce en écoles maternelles , des services péri scolaires qui jusqu’à l’adolescence permettent aux parents d’exercer leurs activités professionnelles en toute tranquilité…
La CGT propose donc au lieu d’un développement du temps partiel, un développement d’un service public d’accueil des jeunes enfants accéssible à tous géographiquement et financièrement, de la scolarisation précoce, des services péri-scolaires. Dans le même ordre d’idée, la perte d’autonomie dont nous parlons beaucoup en ce moment et dont le fardeau risque encore de retomber sur les épaules de femmes doit aussi être prise en charge par un grand service public accessible à toutes et tous. Il s’agit donc de promouvoir les métiers de l’aide à la personne, de l’accueil et du soins des enfants comme des personnes agées en reconnaissant les compétences
La recherche de l’activité à temps complet doit être également la règle.
Pour un meilleur partage des tâches entre les femmes et les hommes, la CGT revendique toujours la réduction du temps de travail. La comparaison des durées effectives moyennes de travail en Europe ne place pourtant pas la France dans une position extravagante : 38 h pour notre pays, 37,4 h au Royaume-Uni, 36,5 h en Suède et 35,9 h en Allemagne. De surcroît le coût horaire est plus faible en France que dans les pays précités alors que la productivité horaire du travail y est largement supérieure à la moyenne européenne et même à celle des USA.
Enfin chacun sait que la part des salaires dans les richesses produites n’a cessé de baisser (15 points). Aujourd’hui, 40% des salarié-e-s n’est pas aux 35 heures . Elle devrait être étendue à l’ensemble des salarié-e-s et dans les meilleures conditions, pensée, organisée et négociée en fonction des impératifs familiaux, en s’adressant aux deux parents, constitue un des axes majeurs de l’articulation vie familiale, vie professionnelle.
Dans son Rapport global à la 100eme session de la conférence internationale du travail (2011), le directeur général du BIT a souligné : « depuis la crise, la communauté internationale accorde de plus en plus d’attention à la réduction des importants déficits budgétaires et dettes publiques accumulés dans un grand nombre de pays. Toutefois, de nombreuses voix se sont élevées pour inciter à la prudence, craignant que les mesures d’assainissement, à savoir l’augmentation des impôts et la réduction des dépenses publiques, ne compromettent la reprise, ne précipitent les pays dans une plus profonde récession et n’exacerbent les inégalités au sein de la population active » .
En entendant ce conseil les pouvoirs publics auraient beaucoup à gagner.

Droit de grève


Droit de grève

Le droit de grève a ceci de particulier qu’il s’agit d’un droit de désobéir, d’un droit à la révolte, d’un droit à la résistance reconnu par la Constitution mais aussi par des textes internationaux et communautaires. Ce droit reste souvent l’ultime recours pour obliger l’employeur à s’asseoir à la table des négociations et à ouvrir des discussions ! Ce droit essentiel constitue l’un des principaux contre-pouvoirs à la disposition des salariés, c’est pourquoi il est l’objet de remises en cause incessantes par le patronat qui cherche à le restreindre voire à l’éteindre ! La lutte autour de ce droit se poursuit aujourd’hui par notre action contre les réquisitions de grévistes, par les actions juridiques visant à obtenir des décisions de justice positives, et surtout par l’utilisation de ce droit « qui ne s’use que s’il l’ont ne s’en sert pas ».

Welcome everyone on the blog of french union CGT Wolseley

After the multiple PES (social) that have decimated our workforce and working conditions that continues to deteriorate under the cover of the profitability of a pension fund
The time for mobilization and proposals for improvement of our working conditions and renumeration is coming!

No this is that all together we will get there!


The CGT trade union that will defend your interests and grievances without fear direction.les elections are approaching and we need your support vote for the CGT with you we will forward your rights!

It as become necessary to have a communication to employees of the group

by creating this blog

and another vision of the company WOLSELEY that your represantatives !!!








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